DE LA CONCURRENCE A LA CONCORDANCE: Transitions démocratiques vers la première République Sénégalaise

Dans cet Essai captivant aux idées originales, l’auteur fait le diagnostic des institutions héritées de la colonisation française. Il prône une Nouvelle République Sénégalaise loin du mimétisme institutionnel, articulée autour d’une démocratie de concordance inédite nourrie aux réalités endogènes. Les idées défendues dans cet ouvrage sont applicables à tous les pays d’Afrique francophone dont les institutions sont inspirées de la cinquième République française. Extraits…
« Le Sénégal est reconnu comme un pays démocratique. Notre Constitution dispose que nous sommes une République démocratique, laïque et sociale. Nous avons suivi un processus de gestation étatique qui a duré plusieurs années, sous l’égide d’un Etat étranger, déjà constitué. Cet Etat a une histoire qui n’est pas la nôtre. »
« Il nous faut passer de la démocratie de concurrence à la démocratie de concordance. Il nous faut réhabiliter nos minorités et les mettre au service de l’intérêt général. La concordance postule un consensus républicain fort autour des intérêts supérieurs de la nation. »
« Notre endogénéité est aussi un socle. Elle est notre chance, celle qui doit nous propulser vers la nouvelle République Sénégalaise.»
« L’Échec des modèles allogènes et importés, combiné à notre désir d’endogénéité qui nous commande de redevenir nous-mêmes pour mieux nous projeter dans l’avenir, est le vrai justificatif d’une refondation de nos institutions. L’endogénéité et la concordance nous sauveront du mimétisme institutionnel et nous permettront de tracer notre propre voix. »